jeudi 14 avril 2011

Agriculture biologique, environnement, biodiversité



in Ph. Fleury, Agriculture Biologique et environnement 
Des enjeux convergents. Educagri-ACTA, Dijon-Paris, 2011, pp. 32 + 157



Les deux tableaux ci-dessus résument et illustrent l’impact positif de l’agriculture biologique sur l’environnement et la biodiversité, comparée à l’impact de l’agriculture conventionnelle.
L’AB conserve mieux la fertilité des sols, la qualité de l’eau (pas d’utilisation d’engrais et de produits de synthèse). L’AB favorise également la biodiversité de la flore et de la faune. Une étude de 2005 (Bentgsson) montre que la richesse supérieure en espèces animales et végétales de l’AB peut être évaluée à 30%. Cette richesse s’explique par la plus grande diversité des paysages , par les pratiques propres au « cahier des charges » de l’AB (pas de pesticides ni d’engrais chimiques de synthèse, diversité des cultures et élevages), mais aussi parce qu’on y trouve plus d’éléments semi-naturels (haies, talus, fossés, bois), lieux de vie  de nombreuses espèces.
De même, l’AB émet moins de gaz à effet de serre ; ainsi on estime que les émissions de CO2 sont inférieures de 48 à 66% par rapport aux exploitations conventionnelles.

D'après Philippe Fleury, Agriculture biologique et environnements - des enjeux convergents. Educagri, ACTA, Dijon-Paris, 2011, pp. 31-34

mercredi 13 avril 2011

En faveur du lait Bio

in C. Raiffaud, Produits "bio", Educagri, 2010

Une étude QLIF (voir ci-dessous) de la Communauté européenne, menée dans différentes régions d’Europe a montré la différence de qualité entre produits laitiers Bio et produits laitiers « conventionnels ». Notamment, les résultats montrent :
-    des niveaux plus élevés de nutriments à haute valeur nutritionnelle dans le Bio (acides gars polyinsaturés, acides linoléiques conjugués, omégas 3 – VOIR IMAGE ci-dessus). Dans le cas du lait, le Bio contenait 70% de nutriments intéressants en plus.
-    des niveaux inférieurs de métaux lourds, mycotoxines, résidus de pesticides sur les échantillons de lait et/ou de cultures
Cette étude a également montré l’importance des pratiques utilisées pour expliquer la meilleure qualité du Bio. Ainsi le lait gagne en qualité lorsque la ration est à base de fourrages et que la part de maïs d’ensilage est faible.

QLIF signifie QualityLowInputFood  (« Nourriture de Qualité à faible intrants »). C’est un projet intégré financé par la Commission Européenne, qui génère le savoir et les connaissances requises pour l’exécution des programmes cadres en matière de Recherche et développement technologique.

D'après Christine Raiffaud, Produits "bio" De quelle qualité parle-t-on ? Educagri, Dijon, 2010, pages 165-166