D’autres vous diront que le bio est responsable de l’actuelle épidémie d’E. coli qui a été transmise par les concombres, alors que l’enquête sur l’origine exacte de l’épidémie n’est pas terminée.
Le bio reste la plupart du temps plus cher. Pourtant il faut noter que de plus en plus de chaines de supermarché se mettent à créer leurs propre lignes de produits bios : M***, A*** vendent à l’heure actuelle des produits allant de chocolat et du café (importés), aux pâtes, riz, pain et biscuits (céréales), en passant par les laitages. Si la recherche du profit est ce qui motive certainement cette démarche, il est important que l’hyper-supermarché, lieu central de la vie des Français depuis plusieurs décennies, offre un large choix de produits bios, que l’on ne trouvait, il n’y a pas si longtemps, que dans les boutiques « spécialisées ».
Le « bio » est en effet une question de santé publique.
Comme l’indiquent les deux tableaux ci-dessous, tout d’abord manger bio protège de certains produits chimiques (pesticides) jouant un rôle important dans le développement de certains cancers (tableaux n°1 et 2, extraits de Christine Raiffaud, Produits "bio" De quelle qualité parle-t-on ? Educagri, Dijon, 2010).
Tableau n°1 Pesticides et pathologies |
Tableau n°2 Pesticides, pesticides domestiques, nitrates et effets sur la santé |
Au contraire, certaines substances présentes dans les aliments ont des effets directs sur l’amélioration de la santé (tableau n°3, extrait de C. Raiffaud, op. cit.) ; or des études montrent que les aliments bio ont des qualités nutritives supérieures aux produits issus de l’agriculture « conventionnelle » (tableau n°4 et 5, extraits de C. Raiffaud, op. cit.).
Tableau n°3. Substances alimentaires pour une meilleure santé |
Tableau n°4 Teneur supérieure en antioxydants dans les produits Bio |
Tableau n°5 Meilleures qualités nutritionnelles des farines Bio |