Certains sont végétariens pour des questions de respect de la condition animale, contre la maltraitance des animaux au cours de l’élevage, du transport et de l’abattage. Aujourd’hui, la baisse de la consommation de la viande est devenue une question de santé et d’environnement qui nous concernent tous.
Tout d’abord la quasi totalité des animaux élevés aujourd’hui sont nourris de maïs, de soja et de blé de l’agriculture intensive, extrêmement riches en oméga-6, mais qui ne contiennent pratiquement plus d’oméga 3. Or ce déséquilibre se retrouve dans la viande des animaux et dans le lait qu’ils produisent, et donc dans notre organisme - la particularité des oméga-3 étant qu’ils ne peuvent être fabriqués par notre organisme : de la quantité que nous consommons découle directement la quantité présente dans notre organisme. Or les oméga-6 facilitent le stockage des graisses, alors que les oméga-3 calment les réactions d’inflammation et limitent la fabrication de cellules adipeuses. (voir David Servan-Schreiber, Anticancer - prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles, Robert Laffont, 2007, réédition Pocket, 2011, p. 123-125)
Par ailleurs il faut savoir qu’il y a autant de protéines dans 100g de viande ou de poisson que dans 100g de légumineuses et que les fibres jouent un rôle important dans la régulation de la flore intestinale et du transit.
Il y a donc tout intérêt à réduire la consommation de viande au profit d’autres produits tout aussi nourrissants et à ne consommer que des viandes et laitages riches en oméga-3 (filière qualité Bleu-Blanc-Cœur, filière Lin)
D’autre part, la question de l’élevage est également une question d’environnement.
Sait-on que 30% des terres arables sont consacrées à la culture des céréales pour nourrir le bétail ? Sait-on qu’avec un bœuf on peut faire 1500 repas, alors qu’avec les protéines qui nourrissent un bœuf, on peut faire 18 000 repas ? (voir l’ouvrage collectif Guérir la Terre, sous la direction de Philippe Desbrosses, p. 218)
Tout d’abord la quasi totalité des animaux élevés aujourd’hui sont nourris de maïs, de soja et de blé de l’agriculture intensive, extrêmement riches en oméga-6, mais qui ne contiennent pratiquement plus d’oméga 3. Or ce déséquilibre se retrouve dans la viande des animaux et dans le lait qu’ils produisent, et donc dans notre organisme - la particularité des oméga-3 étant qu’ils ne peuvent être fabriqués par notre organisme : de la quantité que nous consommons découle directement la quantité présente dans notre organisme. Or les oméga-6 facilitent le stockage des graisses, alors que les oméga-3 calment les réactions d’inflammation et limitent la fabrication de cellules adipeuses. (voir David Servan-Schreiber, Anticancer - prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles, Robert Laffont, 2007, réédition Pocket, 2011, p. 123-125)
Oméga-3 et oméga-6 dans les laitages | D. Servan-Schreiber, Anticancer, p. 124 |
Par ailleurs il faut savoir qu’il y a autant de protéines dans 100g de viande ou de poisson que dans 100g de légumineuses et que les fibres jouent un rôle important dans la régulation de la flore intestinale et du transit.
Il y a donc tout intérêt à réduire la consommation de viande au profit d’autres produits tout aussi nourrissants et à ne consommer que des viandes et laitages riches en oméga-3 (filière qualité Bleu-Blanc-Cœur, filière Lin)
D’autre part, la question de l’élevage est également une question d’environnement.
Sait-on que 30% des terres arables sont consacrées à la culture des céréales pour nourrir le bétail ? Sait-on qu’avec un bœuf on peut faire 1500 repas, alors qu’avec les protéines qui nourrissent un bœuf, on peut faire 18 000 repas ? (voir l’ouvrage collectif Guérir la Terre, sous la direction de Philippe Desbrosses, p. 218)
De plus, les gaz à effet de serre émis par le bétail contribuent massivement au changement climatique. Le bétail, nourri de façon totalement déséquilibré (maïs, soja au lieu de l’herbe qui contient les oméga-3), dérègle le système digestif de l’animal (les ruminants sont faits pour consommer de l’herbe !) qui émet des gaz en grande quantité, gaz qui ont une capacité bien plus grande à retenir la chaleur que les gaz carboniques des voitures. On a calculé que si les américains réduisaient d’un cinquième leur consommation de viande rouge par an (environ 1 jour et demi par semaine sans viande), cela aurait plus d’impact que le passage aux véhicules hybrides (interview David Servan-Schreiber dans l’ouvrage collectif Guérir la Terre, sous la direction de Philippe Desbrosses, p. 60-61).
Don't eat meat !