L'un des grands arguments des défendeurs de l'agriculture intensive - contre l'agriculture bio - c'est que l'agriculture intensive permet d'accroître les rendements, et que face à l'accroissement de la population sur Terre, il n'y a pas d'autres solution que de continuer à utiliser de grands quantités de pesticides et fertilisants bref, d' "intrants" d'origine industrielle chimique.
L'ONU prévoit en effet 9 milliards d'habitants sur la Terre d'ici 2050, voire 2043.
Les inquiétudes relatives à l'alimentation de la population mondiale ne datent pas d'hier. Cependant elles ont resurgi depuis 2008 à cause des effets de la "crise alimentaire" qui a menacé de famine plusieurs pays, et qui a fait augmenter le coût d'achat des produits alimentaires dans des pays jusque-là épargnés par ce genre d'incidents grâce à leur production nationale.
On sait que les produits alimentaires font l'objet d'une spéculation boursière qui contribue à l'augmentation des prix. Mais ce qui entraîne la rareté des céréales en cas de météo capricieuse (sécheresse par exemple), c'est qu'une bonne partie de la nourriture produite par l'agriculture n'est pas destinée aux hommes : elle est destinée en premier lieu aux animaux d'élevage, et aux agrocarburants.
Ainsi, plus de la moitié des terres cultivables d'Argentine est consacrée à la production de soja (transgénique) à destination de l'élevage, soit 161 500 km2 , soit l'équivalent de 30% du territoire français.
Par ailleurs, les pays occidentaux gaspillent d'énormes quantités de nourritures chaque année.
D'après le Parlement européen, 50% des aliments encore sains seraient gaspillés en Europe par les ménages et les supermarchés.
Chaque Français jetterait en moyenne 20 kg d'aliments par an, dont 7 kg d'aliments encore emballés. Cela équivaut à jeter 40% de la quantité de pain consommé chaque année par chaque Français.
Plus clairement encore, cela représente 1,3 millions de tonnes par an, auxquelles il faut ajouter 2,3 millions de tonnes générées par les professionnels (1) (agroalimentaire, restauration), soit un total de 4,6 millions de tonnes, c'est comme si l'on jetait l'équivalent de toute la production de viande de porc et de viande bovine française sur un an !
Un autre monde est possible, un monde où l'on cesserait de produire des aliments pollués aux engrais chimiques et aux pesticides, un monde où le prix des aliments serait moins élevé.
Les gestes sont simples : acheter bio pour créer une dynamique en faveur de ce type d'agriculture, réduire nos déchets, réduire notre consommation de viande pour réduire le nombre d'animaux à nourrir destinés à l'abattoir.
L'ONU prévoit en effet 9 milliards d'habitants sur la Terre d'ici 2050, voire 2043.
Les inquiétudes relatives à l'alimentation de la population mondiale ne datent pas d'hier. Cependant elles ont resurgi depuis 2008 à cause des effets de la "crise alimentaire" qui a menacé de famine plusieurs pays, et qui a fait augmenter le coût d'achat des produits alimentaires dans des pays jusque-là épargnés par ce genre d'incidents grâce à leur production nationale.
On sait que les produits alimentaires font l'objet d'une spéculation boursière qui contribue à l'augmentation des prix. Mais ce qui entraîne la rareté des céréales en cas de météo capricieuse (sécheresse par exemple), c'est qu'une bonne partie de la nourriture produite par l'agriculture n'est pas destinée aux hommes : elle est destinée en premier lieu aux animaux d'élevage, et aux agrocarburants.
Ainsi, plus de la moitié des terres cultivables d'Argentine est consacrée à la production de soja (transgénique) à destination de l'élevage, soit 161 500 km2 , soit l'équivalent de 30% du territoire français.
Par ailleurs, les pays occidentaux gaspillent d'énormes quantités de nourritures chaque année.
D'après le Parlement européen, 50% des aliments encore sains seraient gaspillés en Europe par les ménages et les supermarchés.
Chaque Français jetterait en moyenne 20 kg d'aliments par an, dont 7 kg d'aliments encore emballés. Cela équivaut à jeter 40% de la quantité de pain consommé chaque année par chaque Français.
Plus clairement encore, cela représente 1,3 millions de tonnes par an, auxquelles il faut ajouter 2,3 millions de tonnes générées par les professionnels (1) (agroalimentaire, restauration), soit un total de 4,6 millions de tonnes, c'est comme si l'on jetait l'équivalent de toute la production de viande de porc et de viande bovine française sur un an !
Un autre monde est possible, un monde où l'on cesserait de produire des aliments pollués aux engrais chimiques et aux pesticides, un monde où le prix des aliments serait moins élevé.
Les gestes sont simples : acheter bio pour créer une dynamique en faveur de ce type d'agriculture, réduire nos déchets, réduire notre consommation de viande pour réduire le nombre d'animaux à nourrir destinés à l'abattoir.
(1) Dossier "Manger bien, manger durable", publié dans Directmatin du vendredi 16 décembre 2011. Interview de Lydie Ougier de l'ADEME