samedi 31 mai 2014

Les légumes : calendriers par saisons


Calendriers des légumes (hors culture forcée et sous serres)

Calendrier des légumes disponibles toute l'année

Calendrier des légumes (Automne hiver printemps)
Calendrier des légumes (été automne hiver)
Calendrier des légumes (Printemps été début de l'automne)

Source des calendriers : Alternative santé n°323 Juin 2005

Période
Légume
Mode de consommation
Toute l’année (ou presque)
Artichaut
Consommer très frais

Betterave rouge
Râpée crue, cuite en salade, en purée, potée, soupe

Brocoli
Cru, cuit à la vapeur, poêlé, en potée, purée, soufflé

Carotte


Céleri branche
Cœur en salade, branches externes cuites pour potée, soupe, potage, ensemble pour garniture légume, purée, soufflé

Chou-fleur
Cru, cuit à la vapeur, poêlé avec oignon, en potée, purée, en soufflé

Concombre
Salades mais aussi poêlé rapidement en accompagnement

Courge, potiron, citrouille
Potage et soupe, potée et purée, tarte. Le potimarron dont la peau  est orange n’a pas besoin d’être épluché

Cresson
Salade, potage, purée, poêlé

Endive
Crue, à la vapeur ou en potage (crème d’endive)

Laitue


Navet (mais préférer le navet nouveau (printemps et septembre / octobre)
Braisé avec oignons, en jardinière ou potée, purée, voire râpé

Oignon
Condiment. Braisé, farci, en tarte…


Période
Légume
Mode de consommation
Avril à juillet
Asperge
A l’étouffée sur un peu d’eau 10 à 20 min.
Mai à Octobre
Aubergine
A la vapeur ou sautée ; cuire à l’étouffée en sauteuse pour potée, soupe, purée
Juin à septembre / octobre
Chou-rave
Consommer la tige renflée et charnue verte ou mauve. Le peler pour enlever la couche fibreuse sous la peau. Cru : râpé. Gratin, soupe, purée
Avril aux premières gelées
Courgette
Crue : émincée en salade. Soupe et potage, purée et potée, tarte, soufflée, poêlée
Mai / juin
Fève
Cuire en mangetout après avoir ôté les fils : potée, soupe, potage, purée…
Mai aux premières gelées (fin octobre)
Haricot vert
Cuit à la vapeur ou à l’étouffée, seul, pour salade ou accompagnement de plats, purée pour bébé, soufflé, potée ou potage
Fin d’été
Haricot à écosser

Mars à septembre
Oignon blanc

Février / Mars aux premières gelées
Oseille
Consommer très frais, cru (en petite quantité) et cuit. Soupe et potage, omelette, purée et potée, tarte (avec épinard)
Juillet à octobre
Pâtisson
Farci
Mars à juillet
Petit pois
Cuisson rapide à la vapeur, purée pour bébé
Mai à septembre
Pois gourmand

Juin à octobre
Poivron
mi-mûr (vert) ou mûr (Rouge ou jaune) : en crudités, cuit à la vapeur, potée, farci, au four puis pelé. Se marie avec la plupart des légumes
Avril aux premières gelées
Roquette
Dans les salades mélangées, émincées, dans les potages, potées, tartes
Mai aux premières gelées
Tomate



Période
Légume
Mode de consommation
Automne Hiver  Printemps


Septembre à avril
Bette ou blette
A la vapeur. Le vert se cuit comme les épinards, le blanc en soupe ou potage, potée, etc.
Octobre à Mars
Cardon
Eau salée avec 2 cuillères à soupe de farine et un jus de citron pendant 40 minutes. Purée, gratinée avec jambon cru et crème, poêlé avec persillade.
Hiver
Chicorée sauvage

Septembre à mai
Chou pommé
Emincée en salade pour le chou cabus. Chou cabus et chou de Milan : toutes préparations pour soupe et potage, potée et purée
Septembre à mars
Chou de Bruxelles
Seul à la vapeur ou avec pomme de terre et oignon, en purée ou en soufflé, dans les potées, garniture de volaille ou rôti
Novembre à Mars
Crosne
Se cuit à la vapeur environ 10 minutes. Servi seul avec un filet d’huile d’olive ou en accompagnement d’une viande
Septembre à avril
Epinard
Les jeunes feuilles dans les salades. Toutes préparations
Octobre à Mai
Mâche
Salades
Septembre au printemps
Poireau
Base des légumes cuits : soupe, purée, potée, potage, tarte
Octobre à mars
Salsifis
A laver avec de l’eau citronnée juste après épluchage pour éviter qu’il noircisse. Servir nature, en purée, soufflé
Hiver
Topinambour
Choisir les variétés lisses. Cuire à la vapeur ou à l’étouffée, seul en salade ou en accompagnement de viande ou de poisson, purée, soufflé.


Période
Légume
Mode de consommation
Eté, automne, hiver



Céleri rave
Choisir des racines moyennes (moins creuses). Cru : râpé, mouiller avant d’assaisonner. Cuit : pour tous usages
Eté à fin d’hiver
Chicorée, scarole, frisée

Juin à mars
Fenouil
Cru en lamelles, cuit à la vapeur nature, soupe, potage, purée, potée, soufflé
Juillet au printemps suivant
Panais
Purée, soufflé, potage, soupe, potée

jeudi 1 mai 2014

Pour une journée sans pétrole ?

Alors qu'une partie de la France a vécu il y a quelques semaines dans un nuage de pollution de particules fines, on peut s'interroger sur l'idée de mettre en oeuvre une "journée sans pétrole". Une mise en oeuvre qui - à l'inverse des conséquences de la crise d'octobre 2010 dans les raffineries Total qui a entraîné le ruée des automobilistes vers les stations services créant à certains endroits une pénurie d'essence - se voudrait volontaire, militante, pédagogique, visant à montrer que des alternatives sont possibles. 
Source : http://www.automobile-propre.com/2014/03/15/pollution-circulation-alternee-lundi/
D'ailleurs l'ADEME, Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, dans sa Contribution à l'élaboration de visions énergétiques 2030-2050 - rapport publié en 2012 - prévoit un scénario possible de baisse massive de la consommation du pétrole en France sur cette période.

Lorsqu'on parle de journée sans pétrole, il est nécessaire au préalable d'en préciser les contours.

Qu'entends-t-on par pétrole ? Pensons-nous au carburant, ou bien à tous les produits dérivés du pétrole ?
Quel but souhaitons-nous mettre en avant ? S'il s'agit de réduire la pollution, alors d'autres sources d'énergie pourraient entrer dans cette journée : le charbon et le gaz par exemple, sans parler des centrales nucléaires, potentiellement polluantes à très long terme (Tchernobyl, Fukushima).
Si nous pensons à réduire notre dépendance économique au pétrole, alors pensons-nous à favoriser les produits de substitution, parfois plus polluants (par exemple le carburant issu du charbon), ou dont l'usage pose de graves problèmes d'éthique (les agro-carburants) ?
Souhaitons-nous simplement sensibiliser aux économies d'énergie, au développement des énergies renouvelables : le solaire, l'éolien ?

Pensons-nous uniquement au problème bien particulier des carburants ? 
Dans ce cas il faudrait mettre en avant le fait que nous vivons dans un système économique mondialisé qui, du fait de la faiblesse du coût des transports, utilise les différences de coûts de production entre les différentes zones géographiques du globe pour obtenir les produits les moins chers, et les profits les plus élevés : pensons par exemple que certains produits agro-alimentaires sont moins chers importés du bout du monde que produits directement en France. Sans oublier l'usage de l'automobile par les particuliers, majoritairement dû aux déplacements domicile-travail.
En somme, l'idée de mettre en oeuvre une journée sans pétrole pose un certain nombre de questions.

Le pétrole est partout dans notre vie quotidienne.
Sous forme de carburant, il est la source d'énergie de la plupart des transports modernes (voitures, camions, bus, deux-roues, avions, bateaux).
Sous forme de plastique, il sert à la conception de nombreux objets, et à l'emballage.
Il sert aussi à fabriquer le bitume des routes, 
Il entre dans la composition de nombreux produits cosmétiques et autres produits servant à l'hygiène et la santé, de vêtements, de produits de nettoyage, les peintures et les encres, les intrants (engrais, pesticides) pour l'agriculture.
Le pétrole est partout.
Source : http://www.manicore.com/documentation/petrole/usage_petrole.html

Mettre en oeuvre aujourd'hui une journée sans utiliser aucun produit de ces dérivés du pétrole relève presque de l'utopie, ou de l'expérience "survivaliste".

En somme, la "journée sans pétrole" pourrait être une journée visant à aborder tous les aspects sur lesquels nous pourrions agir afin de réduire le plus possible notre dépendance au pétrole, lorsque cela est possible.

Pour les particuliers, de nombreux guides existent sur les éco-gestes, dont voici un exemple ici.
La journée sans pétrole pourrait être associée à une journée vélo, transports en commun, ou co-voiturage, développement des AMAP (agriculture locale donc moins consommatrice de carburant)

Un des bénéfices du développement de l'Internet et des réseaux sociaux est la possibilité de mettre en relation très facilement et très rapidement des individus et groupes qui ne se connaissent pas forcément ou qui n'ont a priori aucune raison de se rencontrer. Il pourrait ainsi être possible de développer via les réseaux sociaux la mutualisation des véhicules pour aller travailler, faire des courses…

Parmi d'autres idées à mettre en oeuvre pour cette journée, réduire la pollution aux particules fines, dangereuses pour la santé, pourrait viser à l'abandon des moteurs diesel, le développement des techniques de filtrage dans les centrales thermiques.

Même si la réduction de la dépendance au pétrole relève d'une politique à long terme allant dans le sens du développement de nouvelles techniques, il serait parfaitement possible de sensibiliser la population dans la cadre d'une journée sans pétrole.

On pourrait même aller plus loin, le problème du pétrole n'étant qu'un aspect du problème énergétique.
Comment consommer moins d'énergie électrique, de gaz, comment remplacer les énergies polluantes par des énergies renouvelables ?
La tache est immense, pourtant les idées ne manquent pas, et les raisons d'aller de l'avant non plus : pollution, santé, indépendance/autonomie énergétique, épuisement des ressources.

Le changement de paradigme énergétique peut se préparer dès maintenant. La question a poser pourrait-être celle-ci : comment passer d'une société gaspilleuse d'une énergie non renouvelable et polluante, vers une société responsable, économe en énergie renouvelable ?

D'après les travaux des économistes, l'incitation financière serait le levier le plus efficace au changement de notre mode de consommation énergétique. Le "signal-prix" pourrait inciter à faire baisser la consommation de produits polluants vers des produits économes en énergie.


lundi 28 avril 2014

Tensions musculaires et états émotionnels


On entend souvent par santé le bien-être physique, l'absence de maladie, dans notre état actuel, comme dans notre état futur, c'est-à-dire lorsque nous serons âgés.  D'où l'importance de faire attention à ce que l'on mange, et surtout à faire attention à l'aspect sain de notre environnement : la pollution sur une longue période, l'empoissonnement d'un jour peuvent avoir des conséquences graves qui se révéleront bien plus tard. Le problème de la pollution étant qu'il s'agit d'un problème global sur lequel il n'est parfois pas possible d'agir individuellement. 
Il y a un autre aspect de la santé qui est parfois oublié, c'est le bien-être "mental". Et l'on oublie que ce bien-être mental peut-être lié au bien-être physique "Mens sana in corpore sano" comme dit la maxime.  C'est la dimension holistique du soin. Dans l'extrait qui suit, nous nous intéresserons aux postures. 

"Par les émotions positives ou négatives que nous vivons, nous libérons dans le corps des hormones type dopamine ou sérotonine, dans le premier cas, ou adrénaline ou noradrénaline dans le second. Ces hormones sont également sécrétées par l'intestin, le ventre étant le centre des émotions.
(...)
Notre corps est sans aucun doute l'enregistreur de notre histoire, physique et psychologique. Les charges affectives se greffent sur lui tout au long de notre parcours sans que le mental prenne part à ce processus. Le plus souvent, nous n'en avons pas conscience car la représentation de notre corps nous est étrangère.
(...)
Selon le spécialiste, la structure de notre corps serait impactée par trois émotions/conflits majeurs : la dévalorisation, la culpabilité et la peur. Pendant la petite enfance, les rôles du père et de la mère ont un impact déterminant sur la posture "Si l'enfant manque de père, il aura deux attitudes possibles : le pouvoir avec une posture de revanche, le thorax projeté en avant, ma masse abdominale vers l'arrière, plutôt tablette de chocolat, réactif dans le combat ; ou la soumission avec une colonne dorsale cyphosée en bosse et très lordosée (cambrée) en lombaire, réactif dans la fuite. A l'inverse, si c'est le père qui est très présent, le lien insécurisant à la mère pourra conduire à une compensation par la nourriture, une tendance à la surcharge pondérale avec un sous-développement de la masse musculaire pour ne pas se faire agresser. L'enfant manquera de tonus dans sa posture.
Durant l'adolescence c'est le sentiment de dévalorisation qui prédomine.

Les profils (déterminés par Godelieve Denys-Struyf)




Agir sur sa posture

Notre posture n'est pas la même quand nous sommes en forme ou déprimé. Nous avons une structure de base mais en fonction des événements que nous vivons et de notre travail corporel, notre posture peut se modifier. Le fait de retrouver une mobilité dans nos mouvements en agissant directement sur le corps, modifierait nos états d'esprit et notre comportement (...).
Selon l'ostéopathe, c'est tout le travail effectué en fasciathérapie qui tend à équilibrer les tensions de notre axe crânio-sacré par la libération des fascias, des tissus de nos muscles, viscères et organes, pour redonner de l'expansion à nos muscles et redresser notre structure. Bien sûr la posture idéale serait la verticalité mais personne ne correspond à ce modèle. En posturologie, les praticiens prescrivent des semelles posturales qui jouent sur les points d'appui dans le sol pour modifier le centre de gravité du patient et reprogrammer ainsi la posture. La plupart des ostéopathes s'en accordent : notre place dans l'espace dépendrait en effet de notre équilibre dans le sol et de notre système auditif et oculomoteur.

I. Frenay, "Posture, ce qu'elles racontent de vous", in Alternative Santé n°388, Mai 2011, pp. 40-42