samedi 1 février 2014

Nanoparticules et Modification de l'ADN

"Une étude britannique révèle l'existence d'un effet indirect des nanoparticules qui endommageraient "à distance" l'ADN des cellules. (…)
L'équipe de Charles Patrick Case de l'hôpital Southmead de Bristol (UK) a réalisé des expériences mettant en jeu des nanoparticules en alliage de cobalt-chrome d'environ 30 nanomètres de diamètres, comme celles utilisées dans des prothèses médicales de hanche. Les expériences ont montré que ces nanoparticules peuvent endommager l'ADN de cellules situées au-delà d'une barrière cellulaire (telles celles qui protègent de nombreux organes), sans pourtant la franchir. Cet effet indirect résulterait d'un mécanisme nouvellement mis au jour, lié à la transmission de signaux entre cellules via par exemple les "canaux de transmission" de la barrière.
Cependant, dans ce cas, les nanoparticules n'induisent pas la mort des cellules contrairement à ce qui se produit quand elles sont mises directement en contact avec des cellules. Ces résultats suggèrent, selon les auteurs, la nécessité de prendre en compte les effets indirect lors de l'évaluation de la toxicité des nanoparticules."


 Nature Nanotechnology "Nanoparticules can cause DNA damage across an cellular barrier" de Gevdeep Bhabra, analyse par S. Casalonga, in Pollution atmosphérique, n°205 janvier-mars 2010

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